Mélissa Laveaux | Marraine & concert

Mélissa laveaux nous fait le plaisir de rejoindre l’aventure Musiciennes en marrainant cette seconde édition. Présente tout au long de la semaine avec nos futures lauréates, vous la retrouverez en concert à La Rodia le 28 avril à 20h30, pour clôturer la semaine MAB !
 
Un temps de rencontre est prévu à partir de 18h30 avec Mélissa Laveaux en présence des équipes artistiques de Musiciennes.
Uniquement sur réservation : info@larodia.com

Mélissa laveaux

En archiviste des luttes féministes et sociales, en passeuse, Mélissa Laveaux fait donc appel à une communauté d’héroïnes que l’Histoire a oublié ou volontairement mise en marge. 

Autant d’archétypes dont le talent, le culot, l’engagement, la résilience et la grande liberté constituent pour la musicienne une source d’inspiration inépuisable. 

Ainsi d’un titre à l’autre croise-t-on Harriet Tubman, Jackie Shane, Audre Lorde, Helen Stephens, la déesse Lilith, La Papesse Jeanne, Ching Shih, Alice Walker, James Baldwin, Faith Ringgold, Ana Mendieta ou encore Alexis Pauline Gumbs…

Tour à tour guérisseuses et guerrières, les membres de ce choeur-courage se sont affirmées en refusant de se contenter de survivre, de se soumettre à des normes assignées ou de subir un destin qu’elles n’avaient pas choisi. 

À l’image de Jackie Shane, pionnière transgenre de la soul canadienne dont les chants d’amour révolutionnaires ont ouvert la voie à tant d’autres. 

À l’image de Ching Shih, travailleuse du sexe chinoise qui préféra devenir la pirate la plus respectée des Mers du Sud au début du XIXe siècle.

À l’image encore d’Harriet Tubman, ancienne esclave afro-américaine qui a aidé des centaines d’autres opprimé.e.s à retrouver les routes de la liberté.

Trait-d’union immémorial entre les mondes et les cultures, musicothérapie originelle, musique-sorcière par excellence, la berceuse demeure sans doute le premier geste de soin, le chant d’amour le plus pur. 

Un rituel magique qui chez Mélissa Laveaux regorge d’incantations, de prières et de clés, mystiques ou métaphoriques, pour trouver la force de déconstruire ses peurs, transcender ses traumatismes et renaître guérie – ou au moins aguerrie. 

Collier d’amulettes électriques porté par une conversation rythmique entre les Caraïbes et l’Afrique de l’Ouest, Mama Forgot Her Name Was Miracle dit alors : “Osons vivre ! Férocement, libres et flamboyant.e.s ! #subjectivation.”

Vendredi 28 avril 2023 à 20h30
+ temps de rencontre avec Mélissa Laveaux à 18h30, sur réservation : info@larodia.com
La Rodia, 4 Av. de Chardonnet, 25000 Besançon